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La prééminence du droit est une notion qui sature le discours contemporain relatif à la démocratie libérale, où elle se trouve assimilée à l'idée de garantie des droits fondamentaux. D'où provient cependant l'idée selon laquelle les gouvernants doivent être soumis à un corps de règles et de principes intangibles ? Dans son ouvrage The Origins of Political Order (2011), Francis Fukuyama suggère que cette idée n'a pu s'imposer historiquement que dans des civilisations qui ont été informées en profondeur par une grande religion transcendante. Ce numéro vise à soumettre la thèse de Fukuyama à un cas d'espèce, celui du judaïsme antique. Survit-elle à l'examen d'éminents historiens du Proche-Orient antique, de la Bible, de la loi juive ? Plus largement, dit-elle quelque chose de l'effectivité juridique des idées religieuses ? Peut-elle même conduire à se demander si la croyance et la sacralité ne sont pas nécessaires, au fond, à tout système qui prétend soumettre le pouvoir politique à des principes de droit intangibles ?