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Le patrimoine mobilier bénéficie d'un statut privilégié en France, avec n corps de métier dédié à sa conservation, créé en 1908 dans le cadre de la mise en oeuvre de la loi de séparation des Eglises et de l'Etat de 1905 : celui des conservateurs des antiquités et objets d'art. Toutefois, dans les tares internationaux ou les conventions de l'Union européenne, le statut du patrimoine mobilier ou la nécessité de sa conservation sont peu abordés, si ce n'est sous l'angle de la circulation des biens culturels et de la nécessité de leur préservation en cas de conflit armé ou dans le cadre de la lutte contre le trafic illicite. Le droit du patrimoine mobilier, encore de nos jours, se construit davantage dans les systèmes juridiques nationaux. Consciente de cette réalité, l'Association des conservateurs des antiquités et objets d'a de France (ACAOAF) a souhaité s'intéresser à la question du patrimoine mobilier dans les pays européens, afin de répondre à une série de questions. En dehors de la France, comment as appréhendé ce patrimoine fragile ? Les objets mobiliers sont-ils reconnus comme des éléments du patrimoine ? Bénéficient-ils d'une protection ? Quel est le cadre juridique de leur reconnaissance et de leur conservation ? Qui en est propriétaire ? Quels sont les critères pour l'obtention d'un "label" patrimonial ? Existe-t-d des métiers dédiés pour leur conservation, leur restauration ? Qui exerce un contrôle scientifique ? Les objets sont-ils systématiquement rattachés un édifice ? De la sorte, l'Amont mène pour la première fois à l'échelle européenne un état des lieux du statut et de la conservation des biens culturels mobiles. La richesse des communications, venant d'Espagne, d'Italie, du Portugal, de l'Andorre, de Suisse, de Belgique, de Roumanie, de Pologne, du Royaume-Uni et des pays autour de la mer du Nord, constituera peut-être un terreau pour une meilleure prise en compte des objets mobiliers par l'Union européenne. Dans mus les cas, elle permettra certainement d'élargir les regards sur "ce qui fait patrimoine" et pourra inspirer de nouvelles thématiques de protection au plan national.
Actes du colloque de l'Association des conservateurs des antiquités et objets d'art de France, tenu au Centre Jean Clotter-Parc de la Préhistoire (Ariège) du 26 au 28 septembre 2024.