Les violences de guerre et les opérations de l'armée française visant à empêcher la "propagation" de la révolution algérienne ont déraciné des... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
21,50 €
Expédié sous 8 à 17 jours
ou
À retirer gratuitement en magasin U entre le 15 novembre et le 22 novembre
Les violences de guerre et les opérations de l'armée française visant à empêcher la "propagation" de la révolution algérienne ont déraciné des centaines de milliers, sinon des millions d'Algériens. Dès le déclenchement du conflit en 1954, alors que des indépendantiste réels ou supposés sont arrêtés en grand nombre par la police française, les membres du Conseil du Comité international de la croix Rouge (CICR) débattent de l'opportunité d'intervenir pour contrôler les conditions de leur détention. En 1955, Pierre Mendès France autorise la première mission sur le territoire algérien où les violences de la guerre s'intensifient. Suivront dix autres missions jusqu'à l'indépendance et 464 visites de lieu de détention. Parallèlement, à partir de 1957, des délégués conduisent des opérations de secours matériels aux populations déplacées par des militaires français dans des camps de regroupement et à celles parties se réfugier au Maroc ou en Tunisie. Plus de 600 photographies, prises à la fin de chaque mission par les délégués du CICR, dans ces camps de détention, camps de regroupement et camps de réfugiés, sont rassemblées aux archives de l'institution à Genève L'ouvrage vise à les sortir de l'oubli, les mettre dans leur contexte historique. Un tiers de la population algérienne s'est vue déplacée pendant le conflit, (civils, indépendantistes, harkis, etc.), soit 2 millions de personnes). Une dizaine de témoignages accompagnent ce travail de mémoire photographique et historique.