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Y a t-il une légitimité de la violence ? C'est la question centrale de cet ouvrage culte de Georges Sorel, philosophe et sociologue de la pensée ouvrière. Et marxiste. Né en 1847, mort en 1922, cet ancien polytechnicien, abandonna le prestigieux corps des Ponts et chaussées pour se consacrer à la réflexion et aux luttes populaires. La violence semble moralement condamnable, avance Sorel. Mais elle est la voix de l'émancipation pour le peuple. Dans un contexte socialiste et réformateur, il pense que seule la grève générale, expression d'une violence démocratique, est l'issue pour la libération des peuples. Opposé au simple réformisme ou à la grève intermédiaire, Sorel fait de la violence un acte flamboyant de toute beauté. Un livre qu'il était urgent de rééditer dans notre contexte de crise et de colère populaire.
Y a t-il une légitimité de la violence ?
C’est la question centrale de cet ouvrage culte de Georges Sorel, philosophe et sociologue de la pensée ouvrière.
Dans un contexte socialiste et réformateur, il pense que seule la grève générale, expression d’une violence démocratique, est l’issue pour la libération des peuples.