Rapports Etat-paysannerie en Chine - Les problèmes du San Nong et les pratiques des acteurs dans les campagnes après 1978 à partir d'études de cas du Nord-Shandong et Henan (Broché)
Où en est la Chine d'aujourd'hui ? Quels problèmes rencontre-t-elle depuis 1978 quand la réforme économique est mise en oeuvre d'abord dans les milieux... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
26,00 €
Expédié sous 8 à 17 jours
ou
À retirer gratuitement en magasin U entre le 18 novembre et le 26 novembre
Où en est la Chine d'aujourd'hui ? Quels problèmes rencontre-t-elle depuis 1978 quand la réforme économique est mise en oeuvre d'abord dans les milieux ruraux ? Derrière la croissance remarquable de l'économie chinoise pendant plus de vingt ans, il est important d'explorer les rapports Etat-paysannerie par problèmes du San Nong, une abréviation en chinois de la paysannerie (Nongmin), la campagne (Nongcun) et l'agriculture (Nongy) et par les pratiques des acteurs (leurs motivations et initiatives). Les problèmes du San Nong, résumés comme suit : "les paysans sont misérables, les campagnes sont pauvres et l'agriculture est en danger" , proviennent à la fois des politiques de l'Etat et des réactions ou des initiatives des paysans. Malgré la nouveauté de ce terme (1996), les problèmes de la paysannerie, de la campagne et de l'agriculture existent déjà depuis des siècles. Ils sont une problématique des rapports Etat-paysannerie. La paysannerie est d'abord vue comme les agriculteurs qui ont créé la civilisation chinoise. Vue comme dominée après l'importation du concept de classe, elle a joué un rôle très important dans l'alternative des dynasties impériales et dans l'établissement de l'Etat contemporain. Enfin, elle devient une identité rurale depuis 1958 par l'introduction du hukou rural, mais elle a contribué à la croissance économique rapide entre 1980 et 1990. Le terme paysannerie chinoise n'exclut pas la richesse des aspects culturels et sociaux qui concernent les relations avec la nature et entre les personnes dans leur vie quotidienne. L'Etat peut emprunter beaucoup d'éléments extérieurs bénéfiques dans globalisation, mais il ne peut emprunter une population comme acteur du développement durable. Si l'Etat pouvait lier sa stratégie du développement avec son propre peuple, il pourra éviter de seulement suivre une voie d'imitation non adaptée aux bases de la société chinoise. L'Etat doit partir de son propre peuple, dont la paysannerie est et restera une composante importante, dans le sillage et l'héritage d'un processus de développement millénaire qui a reposé sur tous les acteurs sociaux. La paysannerie chinoise reste la base de la culture, de l'identité et de la durabilité chinoises et sera encore porteuse dans un futur.
Rapports Etat-paysannerie en Chine - Les problèmes du San Nong et les pratiques des acteurs dans les campagnes après 1978 à partir d'études de cas du Nord-Shandong et Henan est également présent dans les rayons