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Dans notre société postmoderne, l'idéologie du progrès décline. Notre époque a perdu confiance en l'avenir et sent son destin lui échapper. La crise paraît interminable. Comment sortir de cette dépression collective ? Historiens et sociologues s'accordent sur le diagnostic : l'accélération de l'histoire ne permet plus de s'appuyer sur la tradition pour configurer le futur. Mais les avis divergent sur le remède à prescrire. Faut-il forger un homme nouveau capable de s'adapter aux évolutions de son environnement ? Il s'agirait d'utiliser les nouvelles technologies pour améliorer nos capacités physiques et intellectuelles. Cette utopie transhumaniste inquiète pourtant ceux qui dénoncent la fabrication d'un individu soumis à la logique économique. Doit-on, au contraire, revenir à des rythmes de vie plus naturels ? Pour éviter la catastrophe, il faudrait donc s'opposer au productivisme au nom du principe de précaution. Seulement, les prophètes de malheur sont souvent accusés de propager une idéologie rétrograde qui immobilise la société. Jamais autant d'instruments scientifiques n'ont été réunis pour scruter l'avenir. Or, il semble de plus en plus opaque. Pourrons-nous résoudre ce paradoxe afin de retrouver la maîtrise de notre devenir individuel et collectif ?
Gérard Amicel, agrégé et docteur en philosophie, est professeur à Rennes. Il a publié aux éditions Apogée dans la collection " Ateliers populaires de philosophie " Le Sens de la vie (2014) et La Monstruosité (2016).