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Ce livre un peu oublié de Léon Tolstoï est un texte précurseur de l'esthétique moderne. Le romancier y donne sa vision de l'art, celle d'une activité placée sous le sceau de l'union, du haut et du bas et des hommes entre eux. Contre la corruption de l'art qu'il exècre, il met ses dons de romancier au service d'une esthétique d'inspiration chrétienne et appelle à une rénovation de l'art qui, selon lui, réside dans la communication d'un sentiment par l'imagination. Sa conséquence est la transmission et le partage ; sa condition naturelle est la sincérité de l'artiste. Ethique et esthétique marchent ainsi main dans la main. En préface, Michel Meyer écrit : "Tolstoï a cherché à comprendre le sens de l'art et non à en étudier l'effet. Il a montré par sa réflexion que l'on devait pouvoir penser l'art en dehors du beau compris comme sentiment subjectif."
L'étude qu'on va lire a été publiée, en russe, dans les deux dernières livraisons d'une revue de Moscou. A soixante-dix ans, pour ses débuts dans le genre de la philosophie de l'art, le comte Tolstoï nous offre le meilleur livre que nous ayons dans ce genre, et, en vérité, ce n´est pas beaucoup dire, mais tout le monde assurément s'accordera à le dire. Tolstoï reconnait ailleurs que la valeur artistique d'une oeuvre d'art ne consiste ni dans son fond, ni dans son forme, mais dans une harmonie parfaite de la forme et du fond.