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Néologisme forgé par les militants d'ATD-Quart Monde dans les années 1970, l'illettrisme n'est officiellement reconnu comme problème social qu'en 1984 ; malgré l'accès généralisé à l'éducation, qui a permis d'éradiquer l'analphabétisme, un nombre important de jeunes et d'adultes ne maîtrisent pas suffisamment la lecture et l'écriture dans leur vie quotidienne et au travail. La situation d'illettrisme, qui pouvait encore passer inaperçue dans une économie de plein emploi, est, avec la crise économique et l'augmentation des exigences de qualification professionnelle, devenue un " handicap ". Afin d'y remédier, une politique publique interministérielle est mise en œuvre, coordonnée par le Groupe permanent de lutte contre l'illettrisme (GPLI). Depuis son apparition, la notion ne cesse d'être l'objet de débats et de controverses entre chercheurs, acteurs et auteurs, issus des milieux de l'éducation, de la culture ou de l'action sociale : comment définir l'illettrisme ? comment dénombrer les personnes en situation d'illettrisme ? quelle est la part de responsabilité de l'Ecole ? déclarée priorité nationale en 1997, la lutte contre l'illettrisme mobilise-t-elle des moyens publics suffisants et adéquats ? la formation doit-elle mettre l'accent sur l'objectif d'insertion professionnelle où bien encourager le développement personnel sans le restreindre par une visée économiste ?