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Le corps, comme le poème, devient objet de contemplation, " le / domaine, le cordage des veines que / tu contemples avec tout le plaisir d'un pur / exercice ". Au poème-corps est donnée une dimension mythique : de permanence, de beauté, de rituel. Un rituel qui est, paradoxalement, un rituel de mort, par la suspension du temps, et un rituel de célébration de la vie : " A l'entour / de la vie ils s'éveillent et se voilent les uns les autres ".
C'est du reste le paradoxe central de la poésie de João Miguel Fernandes Jorge : un paradoxe du poème qui est paradoxe de la vie, la nécessité de la tristesse et de la mélancolie pour dire la joie, la nécessité du temps pour dire l'instant, la nécessité de la parole pour dire le silence, la nécessité de la douleur et de la mort pour dire le bonheur et la vie.
Gualter Cunha