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Oui, le financement de tous les partis politiques s'est, dans les années 1980, effectué à l'aide de corruption, de concussion, de trafic d'influence et autres infractions pénales. Oui, ces dérives ont reposé sur un consensus frauduleux entre ces mêmes partis. Ainsi, sondage après sondage, les Français expriment leur aversion pour la politique : " Tous pourris ! " Ils réclament que la justice soit rendue et les coupables punis. Or, prisonnière de ses règles de fonctionnement, la justice n'est plus en mesure de faire éclater la vérité : les procès se dégonflent comme des ballons de baudruche et les accusés sont inéluctablement relaxés. Aussi, la seule voie techniquement capable aujourd'hui de provoquer le changement repose sur l'amnistie. L'amnistie comme clôture du temps de la justice ; l'amnistie pour libérer du mensonge. Et parce que le contexte a changé : la France s'est dotée d'un très sévère système de contrôle qui empêche dorénavant le développement de telles " affaires ". Dans une plaidoirie vigoureuse, Régis de Castelnau fait tomber les faux-semblants, éreinte les beaux parleurs et fournit les armes à ceux qui veulent réconcilier les Français avec la politique.