Dominique Goblet est née en 1967 à Bruxelles et a étudié l'illustration à l'institut Saint-Luc. Elle expose régulièrement peintures et sculptures, en Belgique comme à l'étranger. Ses techniques mixtes et ses influences multiples sont mises au service d'une écriture graphique unique. Son premier livre, Portraits crachés (Fréon, 1997) recueillait récits et images parus dans les revues emblématiques du renouveau de la bande dessinée des années 1990.
Son livre autobiographie Faire semblant, c'est mentir (L'Association, 2007), commencé douze ans auparavant, vient montrer la cohérence d'une oeuvre qui s'interroge tant sur la représentation et l'intime que sur la fiction et le temps. Chronographie (L'Association, 2012) recueille depuis 2002 des portraits qu'elle fait de sa fille et que sa fille fait d'elle, puis vient Les Hommes Loups (Fremok, 2012) : ici, elle tire de ses carnets une série de dessins composant un rêve agité, un feu de couleurs où se mêlent souvenirs d'images de famille, peurs de poils, de dents et d'os.
Kaï Pfeiffer est né en 1975 et vit à Berlin. Artiste touche-à-tout, sans étiquette, cofondateur du collectif Monogatari, il réalise son premier livre Opérations Esthétiques (Le Dernier Cri, 2000) et publie des reportages en bande dessinée.