Vingt ans après ce qui fut la première traduction française de cet ouvrage en 1999, Cori Shim & Jean-Yves Darsouze, qui en étaient les traducteurs,... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
21,00 €
Expédié sous 3 à 6 jours
ou
À retirer gratuitement en magasin U entre le 8 novembre et le 15 novembre
Vingt ans après ce qui fut la première traduction française de cet ouvrage en 1999, Cori Shim & Jean-Yves Darsouze, qui en étaient les traducteurs, proposent cette nouvelle traduction intégrale et augmentée du chef-d'oeuvre poétique de Yi Sang, "Plan à vol de corbeau" ("Ogambo"), lequel comprend des poèmes publiés entre 1931 et 1956, soit presque 20 ans après sa mort au Japon en 1937 pour ces derniers. Né en 1910 à Séoul, année de l'annexion japonaise, toute sa vie durant, Yi Sang eut à subir l'occupation. Contraint de parler et d'écrire dans la langue japonaise imposée devenue officielle, il sut se l'approprier et la détourner. Diplômé d'architecture en 1929, cette influence est, parmi celle notamment des mathématiques (présence de chiffres, de séries, d'équations, mais aussi de lignes...), notoire dans certains de ses poèmes, comme bien sûr dans le titre même de cet ouvrage ("? Plan ? . ". .). Membre du groupe artistique "Le Cercle des neuf" qu'il intégra en 1934, Yi Sang, qui fut également peintre, publia dans le "Journal" éponyme de ce même groupe ("Pierres tombales" en papier et "Etat critique" y parurent notamment en 1936). Poète incontournable qualifié de "? Rimbaud coréen ? ", de nombreuses études et éditions nouvelles lui ont été consacrées, et un prix littéraire créé en 1977 porte son nom. "Sa poésie résolument moderne a parfois provoqué le scandale. Elle est torturée, loufoque [... ]. En exil dans une famille qui n'est pas directement la sienne, dans un pays qui n'appartient plus aux Coréens, dans une vie qui paraît condamnée par la maladie, Yi Sang bouleverse la phrase coréenne, utilise du vocabulaire étranger, des références scientifiques, et offre une vision déstructurée de la réalité, recomposée à travers une recherche de soi qui se perd aux limites du désespoir, de l'absurde et de la mort". (Jean-Yves Darsouze)