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... On lui chipait ses billes en trichant et lui disant, tu as encore perdu, Phi-Phi, t'as pas d'bol. Et ses camarades chantonnaient en riant : manque de bol, on boit dans son sabot, alors que Phi-phi retenait ses larmes. Et le surnom s'accrocha à lui comme les gratte-cul s'accrochent aux vêtements, comme les ronces s'agrippent quand tu veux cueillir les mûres. On lui offrait des dragées, mais elles étaient au poivre, les gamins étaient toujours fourrés chez le marchand de farces et attrapes, ils trouvaient toujours ce qu'il fallait pour se payer de bonnes tranches de rigolade au détriment de moins malins, moins rusés, Phi-phi était le bouc émissaire tout trouvé... Et Phi-phi pour s'engager, se présenta à la gendarmerie, attestant qu'il avait l'autorisation de ses parents et souhaitant être incorporé. Les gendarmes lui demandèrent quel était son cursus, il avait un excellent niveau d'études, il pouvait prétendre entrer dans l'armée non comme simple deuxième pompe, comme le bidasse qui répond à l'appel, mais déjà avec une "ficelle" sur la manche, il pourrait choisir son affectation. Une convocation arriva bientôt chez lui, qu'il ouvrit avec fièvre, tandis que Papa et Maman n'osaient lui montrer leur inquiétude alors qu'il exultait. Tout joyeux il s'écria : - Je dois aller me présenter à Tarbes, à la caserne Soult. Charlotte Fischer signe ici son nouveau livre.