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Sans conteste, l'amitié innerve le monde médiéval. Le vocable sature les textes tant pratiques que théoriques. Il concerne toute la société, l'élite, les milieux princiers et la noblesse autant que les humbles et le monde ordinaire. Au regard de l'insistance des sources médiévales à dire l'amitié dans sa factualité et sa réalité, il s'avère nécessaire de s'interroger sur la pensée de l'amitié au Moyen Age. A-t-on pensé l'amitié au Moyen Age ? Plus exactement posé : quels sont les cadres intellectuels, institutionnels et structurels qui poussent les hommes des XIIIe-XVe siècles à penser l'amitié ; quelles sont les conditions historiques et les événements culturels qui façonnent les contours d'une telle conceptualisation ? Les médiévaux puisent à la source aristotélicienne un matériau exceptionnellement dense : la philia de l'Ethique à Nicomaque est par excellence le lien social qui unit les citoyens. Penser l'amitié au Moyen Age à partir de l'auctoritas aristotélicienne, c'était, en quelque sorte, nommer l'expérience proprement médiévale de l'amitié elle-même, définie par la précellence de son acception sociale.
Penser l'amitié au Moyen-Age - Etude historique des commentaires sur les livres VIII et IX de l'Ethique à Nicomaque (XIIIe-XVe siècle) est également présent dans les rayons