Biographie de Daniel Py
Danièle DUTEIL, ancien professeur de Lettres, insiste sur la modernisation du genre : "Il est indispensable de l'adapter à notre environnement réel, de l'inscrire dans notre modernité aussi, qui offre de nouveaux thèmes. Où serait la sincérité sinon ?". Véronique DUTREIX a participé à de nombreuses anthologies, à des ouvrages collectifs, et à des concours. Elle privilégie une approche sensible et émotionnelle dans son l'écriture : "La joie est un sentiment intime à cultiver, qui peut être amenée par la contemplation de la nature, dans la communication avec elle, dans la prière aussi.".
Puis Damien GABRIELS, "Touché par le virus" du haïku, il publie de nombreux recueils personnels ou en collaboration avec d'autres auteurs, séduit par "la faculté de pouvoir transcrire des sensations, des moments de vie, des émotions sous une forme concise en allant à l'essentiel". HOARAU quant à lui souhaite conserver certains éléments de la structure classique, comme la référence à la nature, et le rythme court/long/court.
C'est au tour de Monique JUNCHAT de s'exprimer sur le sujet : "J'ai essayé au fil du temps de me faire ma vérité, en essayant de coller au mieux aux contraintes du genre, mais avec mon regard sur le monde dans lequel je vis.". Daniel PY découvre le haïku à travers des livres de zen, qui influencent sa définition du haïku : "le haïku fait appel aux sens premiers... - et - comme l'enseigne et le pratique "le zen" - qu'il se défie des "leurres" du langage et de l'intellect.".
Philippe QUINTA considère le haïku dans une approche très moderne, s'éloignant des conventions : "J'aime bien bousculer les ordres et flirter avec des angles d'approche nouveaux." Enfin, Valérie RIVOALLON, journaliste et programmatrice dans le cinéma d'animation, emprunte les mots du célèbre haïjin japonais Issa : "...tout ce qui se passe devant nos yeux ou est ressenti dans notre coeur est matière à haïkaï.