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Le thème du corps dans les sociétés occidentales connaît aujourd'hui une grande fortune : colloques et publications se succèdent. La présence constante du corps, qu'il faut maintenir en santé et en vie, est à l'évidence une préoccupation majeure de notre temps et n'est pas séparable de l'exaspération individualiste des sociétés développées contemporaines et de l'hédonisme qui les caractérise : la recherche du bonheur passe par une valorisation du corps et du paraître. Mais qu'en était-il dans les sociétés d'antan ? Le corps était aussi au cour des préoccupations des populations des siècles passés, mais l'intérêt pour le corps ne s'exprimait pas de la même manière qu'aujourd'hui. Textes religieux et sources profanes mettaient en avant la description du corps en souffrance, frappé par les épidémies ou par des handicaps moteurs. Face à ces misères, l'Église qui avait la quasi exclusivité des soins aux malades et aux miséreux, le médecin et le jeteur de sort proposaient des remèdes et avaient chacun leur manière de parler du corps et de le concevoir comme une catégorie culturelle. Chaque époque a en effet sa vision du corps. Les communications ici rassemblées examinent, à travers des exemples parisiens ou franciliens, l'évolution de ces conceptions, en passant des corps médiévaux en souffrance au naturalisme et au sport promus par les sociétés contemporaines.