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Je ne veux pas que mon pays meure. La fidélité à ceux qui ont donné leur vie mais n'ont laissé d'autres témoignages qu'un souvenir, plus diffus d'année en année, me conduit à décider de me raconter, moi, maillon obscur de la longue chaîne de ceux qui ont aimé la France à en mourir. Témoin d'une génération qui disparaît, j'ai simplement voulu évoquer le parcours d'un homme, élevé à l'ancienne et qui, jeté dans la tourmente, aux avant-postes des événements qui ont bouleversé la France, a cherché à maintenir le cap, entre idéal, rêve et réalité. Né en 1924 dans la région nantaise, Jacques Le Cour Grandmaison s'engage en 1943 dans les Chantiers de Jeunesse, puis est incorporé à la lère Division des Français Libres et se bat près de la frontière allemande. A la sortie de l'Ecole Spéciale Militaire de Coëtquidan, il choisit la Légion en 1949 et part pour l'Extrême-Orient. Combattant jusqu'à la dernière heure, il est fait prisonnier à Dien Bien Phu et ne peut. oublier l'abandon de l'Indochine et des populations restées fidèles à la France. A ses yeux, pareil drame ne devait pas se reproduire en Algérie... Mis à l'écart après le putsch, il parvient à tracer son chemin chez les Chasseurs alpins et achève sa carrière au Prytanée militaire, après 34 années consacrées au métier des armes.
Le 7 mai 2004, il est élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur. Ce livre n'est pas un récit de guerre, mais l'histoire d'un homme, rédigée par sa nièce.