Mafias... D'abord, ce fut un truc de " ritals ", tous plus ou moins siciliens ou calabrais... Ensuite, il y eut des histoires pas très claires de " parrains... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
13,72 €
Expédié sous 3 à 6 jours
ou
À retirer gratuitement en magasin U entre le 2 septembre et le 4 septembre
Mafias... D'abord, ce fut un truc de " ritals ", tous plus ou moins siciliens ou calabrais... Ensuite, il y eut des histoires pas très claires de " parrains " à la Lucky Luciano, qui auraient même facilité le débarquement américain en Italie du Sud en 1943. Ils avaient, sans doute, le racket un peu facile, surtout le jour de la Saint-Valentin, et ils laissaient pas mal de morts derrière leurs vieilles guimbardes mais, à en croire les films hollywoodiens, ils avaient quand même un " code de l'honneur " et ils donnaient aux bonnes œuvres. De surcroît, comment en vouloir beaucoup à un parrain incarné à l'écran par Marlon Brando ? Mais voilà que depuis dix ou vingt ans, la fable est devenue moins drôle ! Car le " modèle italo-américain " du mafioso à gros cigare plutôt sympa enrichi par les machines à sous et le proxénétisme, à New York ou à Chicago mais gardien jaloux de la virginité de sa soeur dans son village sous-développé du Mezzogiorno, a volé en éclats. Les Narcos en Amérique latine, les Yakusas au Japon, les Triades en Asie du Sud-Est, les " novoriches " en Russie postcommuniste, pour ne rien dire de leurs pâles imitateurs corses et la ribambelle de leurs pareils-aux-mêmes ailleurs (en Algérie par exemple), dépouillés de leur aura cinématographique, apparaissent décidément comme de franches fripouilles à qui l'on doit la pandémie de la drogue et autres noirceurs blanchies dans des paradis fiscaux. Ce numéro en fait le tour et les dénonce.