Robert Hébras avait 19 ans lorsque, le 10 juin 1944, sa vie a basculé dans l'horreur. Quelques heures ont suffi pour qu'il perde tout : sa famille,... > Lire la suite
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Robert Hébras avait 19 ans lorsque, le 10 juin 1944, sa vie a basculé dans l'horreur. Quelques heures ont suffi pour qu'il perde tout : sa famille, ses biens et les empreintes de son passé. Les S.S. ont appliqué un plan diabolique fort bien préparé : rayer de la carte un bourg et supprimer tous les témoins possibles de leur sauvagerie sanguinaire. Très peu ont pu échapper à ce massacre qui a fait 642 victimes. Une femme et cinq hommes ont pu fuir l'enfer de la tuerie. Robert Hébras était l'un d'eux. D'autres ont pu déjouer la vigilance des tortionnaires en se cachant dans des abris de fortune. Après de longues années de silence, Robert Hébras parle enfin du drame qu'il a vécu, de la stratégie et de la détermination des S.S., des tortionnaires qui furent seulement quelques-uns à être jugés pour répondre de leur crime devant la justice et du défi que les survivants ont dû relever. Et puis, de tous ces êtres qui, ce jour-là, étaient à Oradour. Toutes ces femmes, ces enfants, ces hommes qui se réjouissaient du débarquement des Alliés qui avait eu lieu quatre jours auparavant. Sans doute ont-ils tous cru à la fin de cette guerre qui n'en finissait plus. Mais voilà, des hommes en ont décidé autrement en réalisant un génocide inqualifiable. Ils ne connaîtront jamais les joies de la Libération, car une folie meurtrière s'est abattue sur eux. Ils sont tous morts sans avoir jamais compris pourquoi. Ce récit vous permettra non seulement de comprendre le déroulement des événements d'heure en heure, mais également de mesurer la détresse des victimes face à leurs bourreaux. Si le temps des antagonismes est révolu un demi-siècle après, il ne faut pas pourtant oublier les conséquences qu'engendre le fanatisme. Puisse-t-il vous permettre de vous en souvenir et de ne pas oublier.