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Passant des vacances chez moi, au Nigéria, je suis allé en brousse en compagnie des autres hommes de la famille préparer la terre pour la culture de l'année lorsque le long du chemin, les plus jeunes se sont éloignés de quelques pas des Anciens. Tout à coup, l'un d'eux s'est écrié : Bjá, ànù nàghá áyèi nàlá ! (Dites, vous partez sans nous ! ). Quelques secondes plus tard, il s'est à nouveau écrié : M' ákà, ànÿ ghàgwÿ áyj nàlá ! Et là, j'ai été intrigué. Pourquoi l'Ancien jugeait-il nécessaire de passer de nàghá áyj à ghàgwù áyi ? La variation avait-elle un sens ou bien n'était-elle que le fruit du hasard ? J'ai posé la question. Après quelques minutes de réflexion, on m'a répondu que les deux énoncés voulaient dire la même chose. Mais alors pourquoi changer de particule ? Et si ce n'était qu'une histoire de reprise, pourquoi m'ákà ne suffisait-il pas ? C'est ainsi que de fil en aiguille, j'ai fini par promettre aux gens de ma famille de consacrer ma thèse à cette question.