Biographie de Franz Bartelt
Franz Bartelt est Ardennais, ce n'est pas la moindre de ses qualités. C'est tôt qu'il commence à écrire, même s'il publie plutôt tard, après avoir connu La vraie vie et notamment l'usine (de papier, of course). Avant la quarantaine il se fait écrivain, enchaînant les livres, notamment chez Gallimard où il connaît le succès. Il fait souvent rire son monde, passant de la dramatique au polar (avec deux Série Noire mémorables), et de la nouvelle au roman.
Parmi la cinquantaine de ses Livres, on aura du mal à choisir, ce qui inciterait à tout lire. Il a connu un beau succès avec ses derniers romans chez Seuil Policier dont Hôtel du Grand Cerf (2017, Grand Prix de littérature policière 2018, Prix Claude Chabrol 2018). Y est paru, en 2021, Un flic bien trop honnête. Remarquons aussi chez Gallimard Les Fiancés du paradis (1995), La Chasse au grand singe (1996), Le Costume (1998), Les Bottes rouges (2000, grand prix de l'Humour noir 2001), Le Grand Bercail (2002), Le Bar des habitudes (2005, prix Goncourt de la nouvelle 2006), Pleut-il ? (2007), Le Testament américain (2012), Le fémur de Rimbaud (Prix des Hussards 2014) ou Comment vivre sans lui ? (2016).
Comme il est partageur, il a aussi publié chez d'autres éditeurs : Depuis qu'elle est morte elle va beaucoup mieux (Le Sonneur, 2015), La bonne a tout fait (Baleine, 2013), Je ne sais pas parler (Finitude, 2010), Parures (In8, 2010), Les noeuds (Le Dilettante, 2008), Plutôt le dimanche (Labor, 2004), Nulle part mais en Irlande (Le Temps qu'il fait, 2002).