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Faute de devenir peintre, Théophile Gautier se fit poète et faute de pouvoir vivre de poésie, il se fit critique d'art et de théâtre. Il eut à ce titre à rendre compte de la plupart des Salons de peinture et de sculpture, de la monarchie de Juillet aux premières années de la IIIe République. Ce sont ses neuf premiers Salons (1833-1842) que l'on trouvera réunis dans ce volume. Ces textes, demeurés à ce jour inédits, l'imposèrent, avant Baudelaire, comme l'un des critiques les plus influents de la première moitié du XIXe siècle. Ils nous restituent un tableau particulièrement détaillé de cet événement artistique majeur qu'était alors le Salon annuel et des débats qu'il suscitait. Défenseur d'Ingres, de Delacroix, de Corot ou de Cabat, Gautier fut également attentif aux figures de second plan sur lesquelles il apporte de précieuses informations. Il mit toutes les séductions de sa langue au service des artistes et d'une esthétique étroitement accordée à son oeuvre littéraire et poétique. Les Salons constituent en cela une part incontournable de son oeuvre.