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Publié en 1670, le Traité théologico-politique est d'abord une
intervention de Spinoza dans le débat civique et religieux de
son temps, aux Pays-Bas et dans l'ensemble de l'Europe
classique et baroque. Il établit que la ', liberté de philosopher »
(c'est-à-dire, indissolublement, la liberté de conscience et de
parole), loin d'être nuisible à la piété et à la paix de l'Etat, leur
est absolument nécessaire. Dès lors, on ne peut la refuser
quand elle s'exprime dans le cadre de la loi. Pour le démontrer,
Spinoza doit expliquer ce que sont l'Etat et la piété, c'est-à-dire
aussi la prophétie, les miracles, l'Ecriture sainte et le droit
naturel. La prophétie, donc la connaissance ; les miracles,
donc les lois de la nature ; l'Ecriture sainte, donc l'histoire et la
compréhension des textes ; le droit naturel, donc les passions
humaines. Il doit ainsi trancher dans les grandes querelles
juridiques, théologiques et philosophiques qui constituent la
trame de la modernité ; tracer autant de démarcations qu'il est
nécessaire pour reconstruire les données de ces querelles et
donner de proche en proche un sens nouveau à leurs concepts
fondateurs. C'est le procès même de constitution du système
qui apparaît à nu, dans la controverse la plus vive. C'est
pourquoi ce livre de circonstance, qui a aussi déclenché des
polémiques indéfiniment renouvelées, est la meilleure
introduction à ta philosophie spinoziste, y compris à sa
métaphysique.
DE LA VOCATION DES HEBREUX ;
ET SI LE DON DE PROPHETIE LEUR APPARTINT EN
PROPRE (DE HEBRAEORUM VOCATIONE
ET AN
DONUM PROPHETICUM HEBRAEIS PECULIARE
FUERIT)
DE LA LOI DIVINE (DE LEGE DIVIN)
DE LA
RAISON POUR LAQUELLE DES CEREMONIES FURENT
INSTITUEES ET DE LA FOI AUX RECITS HISTORIQUES
: POUR QUELLE RAISON ET POUR QUI ELLE EST
NECESSAIRE (DE RATIONE, CUR CAEREMONIAE
INSTITUTAE FUERINT, ET DE FIDE HISTORIARUM,
NEMPE QUA RATIONE ET QUIBUS EA NECESSARIA
SIT)
DES MIRACLES (DE MIRACULIS)
DE
L'INTERPRETATION DE L'ECRITURE (DE
INTERPRETATIONE SCRIPTURAE)
OU L'ON MONTRE
QUE LE PENTATEUQUE ET LES LIVRES DE JOSUE,
DES JUGES, DE RUTH, DE SAMUEL ET DES ROIS NE
SONT PAS AUTOGRAPHES
ON RECHERCHE ENSUITE
S'ILS EURENT PLUSIEURS REDACTEURS OU BIEN UN
SEUL ET DE QUI IL S'AGIT (IN QUO OSTENDITUR
PENTATEUCHON ET LIBROS JOSUAE, JUDICUM, RUT,
SAMUELIS ET REGUM NON ESSE AUTOGRAPHA
DEINDE INQUIRITUR, AN EORUM OMNIUM
SCRIPTORES PLURES FUERINT, AN ANUS TANTUM,
ET QUINAM)
AUTRES RECHERCHES SUR LES MEMES
LIVRES ; NOTAMMENT SI ESDRAS Y A MIS LA
DERNIERE MAIN ; ET SI LES NOTES MARGINALES
QUI SE TROUVENT DANS LES MANUSCRITS
HEBREUX ONT ETE DES LEÇONS DIVERGENTES (DE
IISDEM LIBRIS ALIA INQUIRUNTUR, NEMPE AN
HEZRAS IIS ULTIMAM MANUM IMPOSUERIT; ET
DEINDE UTRUM NOTAE MARGINALES, QUAE IN
HEBRAEIS CODICIBUS REPERIUNTUR, VARIAE
FUERINT LECTIONES)
LES AUTRES LIVRES DE
L'ANCIEN TESTAMENT SONT EXAMINES DE LA
MEME FAÇON QUE LES PRECEDENTS (RELIQUI
VETERIS TESTAMENTI LIBRI EODEM MODO QUO
SUPERIORES EXAMINANTUR)