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Ils viennent d'Afrique, d'Afghanistan, de Syrie, de Tchétchénie. Contraints de quitter leur pays, ils ont choisi la France, "pays des droits de l'homme". Dans sa lettre de refus, l'Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) lui a écrit : "Monsieur, vous n'êtes pas capable de préciser votre identité." "Ils ont raison", dit Mohamed Nour Wana, "je ne peux pas définir mon identité. Mais c'est quoi ma vie ? Ma vie c'est ça. C'est l'exil. J'ai passé ma vie à fuir. Pour dire qui je suis, il me faudrait un livre. Ce livre, j'ai commencé à l'écrire." L'Etat français se montre non seulement indigne dans la gestion de l'accueil, mais scandaleusement tolérant envers les exactions des policiers qui terrifient les exilés Pire, il s'en prend à ceux qui leur viennent en aide. A Briançon, les migrants meurent, et leurs soutiens vont en prison. Mais il existe une France qui accueille. Pendant que le chef de l'Etat regarde ailleurs, la société civile, elle, sauve l'honneur. Les collectifs Good Chance Theatre, la Fabrique nomade, l'atelier des artistes en exil, réussissent ce prodige : redonner dignité et joie de vivre à des personnes meurtries par les souffrances de la migration et de l'exil.
ADRET : en pays montagneux, versant exposé au soleil. Le collectif Adret, dont la création remonte à l'époque du Club de Rome, compte aujourd'hui une dizaine de membres : chercheurs, sociologues, architectes.