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De ces dix ans de vie dans une grange des Pyrénées ariégeoises, je ne regrette rien, au contraire j'ai plutôt la nostalgie de ces dix ans, de 1973 à 1983, et d'avoir pu vivre avec le Tao, en autonomie à 50 % : énergie du bois mort et du feu, cueillettes de fruits sauvages (surtout myrtilles et framboises) et de champignons, nourriture de jardins et fromage de chèvre six mois par an — sans oublier les châtaignes sauvages et le pain cuit chaque jour. (Le confinement de la pandémie montre qu'une vie écologique et plus calme est possible ! ) Puisque le socialisme était impossible dans ces villes et ces sociétés (communistes et capitalistes), nous avons pu croire, dans les années 70, au " socialisme ici et maintenant " dans les montagnes désertées et quitter la ville pour cela, vers l'Ariège, mais aussi les Cévennes, la Lozère, l'Aveyron, l'Aude... Méditer était le guide. La montagne était le " maître ". Faire sa maison et cuire son pain semblait être le plus important, comme les poètes chinois et japonais des siècles passés — cela a continué ailleurs : Luberon, Drôme et Hérault (voir La Maison sur la montagne, éditions Le Relié Poche) et dans les îles grecques...