Jean-Marc Besse, agrégé de philosophie et docteur en histoire, est directeur de recherche au CNRS au sein de l'équipe Epistémologie et histoire de la géographie (EHGO) de l'UMR Géographie-cités et directeur d'études de l'EHESS où il dirige la chaire Savoirs et projets de paysage - Cultures et pratiques spatiales modernes et contemporaines. Il est également co-directeur de la revue Les Carnets du paysage et président de la commission "Histoire" du Comité français de cartographie.
Il a publié de nombreux articles et ouvrages développant une interrogation épistémologique, historique et anthropologique sur la géographie, ainsi que sur les diverses formes des savoirs et représentations de l'espace et du paysage, parmi les plus récents Habiter, un monde à mon rivage (2013), La Nécessité du paysage (2018) et Voir la terre. Six essais sur le paysage et la géographie (nouv éd., 2021).
Jérôme Dubois, docteur en sociologie politique, est professeur HDR à l'Institut d'urbanisme et d'aménagement (IUAR) d'Aix-Marseille université et directeur du laboratoire interdisciplinaire en urbanisme (LIEU). Il est également consultant et maire de Volx, une commune des Alpes-de-Haute-Provence. Ses travaux portent sur la planification stratégique des collectivités, la co-construction de projets de territoire et les montages financiers partenariaux en urbanisme.
Spécialisé dans les politiques publiques territoriales négociées, il s'attache à étudier les conditions de partenariats entre acteurs publics et privés et entre les différents niveaux de collectivités. Il dirige la collection "Aube Sud", aux éditions de l'Aube et a été responsable de l'équipe Aix-Marseille dans le cadre du programme POPSU 2 (2011-2016). Sylvie Salles, architecte et docteure en études urbaines, est professeure HDR en projet de paysage à l'Ecole nationale supérieure de paysage et chercheuse au Laboratoire de recherche en projet de paysage (Larep).
Ses recherches portent sur les relations entre paysage et environnement en aménagement et développent une réflexion sur des conditions d'habitabilité engageant des formes sensibles d'interactions homme-environnement. En faisant remonter des perceptions et des occupations plus implicites, ses travaux sur les milieux souterrains et les franges naturelles ou rurales des agglomérations dessinent les contours d'une écologie sensible où la transition écologique des territoires s'appuie sur un paysage vivant et habité.
Elle codirige l'équipe scientifique du programme POPSU Métropole Aix-Marseille-Provence (2019-2023).