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Michel Henry - bien que considéré comme un penseur de la "vie" et des "vivants" - n'a cessé de méditer le fameux memento mori, marque insigne de la destinée de la philosophie. Comme philosophe de la subjectivité, il a identifié la vie à "ce qui ne peut pas mourir" , rompant ainsi avec ce qu'il y avait de moribond dans l'onto-thanatologie heideggérienne d'Etre et Temps. Cet ouvrage élucide et interprète ces rapports entre la vie et la mort, l'être et le temps. Mais il pose une question de fond : en pensant la vie comme auto-révélation et auto-affection, Michel Henry n'aurait-il pas, de façon idéaliste, esquivé le phénomène incontestable et brutal de la mort, voire barré, par principe, une humaine intelligibilité de ce dernier ? En interrogeant l'élaboration henryenne des tensions conceptuelles entre une sotériologie rigoureusement philosophique et les paradoxes de l'eschatologie religieuse, le livre montre les enjeux mais aussi les faiblesses - ou les oublis - de la phénoménologie henryenne quand elle doit bien faire face à la mort.