Jean-Yves Bardin Marie-Laure Klingner Depuis l'enfance, Jean-Yves dessine, il s'ennuie à l'école jusqu'à ce que ses études d'art lui permettent de s'exprimer. Après un parcours dans la publicité, il affûte son oeil : graphiste, directeur artistique puis photographe, il réalise des livres pour différentes entreprises et institutions. En quéte d'indépendance et d'horizons plus vastes, il décide d'exercer son activité de photographe indépendant dans les domaines du reportage et du portrait.
Depuis plusieurs années, il part à la rencontre des vignerons qui travaillent en bio, biodynamie et vin naturel. Ses livres sont récompensés par différents prix photographiques. En 2004, Jean-Yves découvre l'île d'Hoedic. La destination de vacances ne sera pas une amourette d'été mais un coup de coeur. Tous les ans, il part camper, au plus près des éléments. L'appareil photo autour du cou, Jean-Yves écume Hcedic.
Des centaines d'heures de patience et de kilomètres parcourus sur llle pour capturer un peu de son sauvage, traduire les lumières de l'océan farouche et rendre grâce à la beauté brute. En 2018, il rencontre Marie-Laure qui anime des ateliers d'écriture à la bibliothèque d'Hcedic. Elle, les mots, lui les images pour servir les Lumières d'Hoedic. Marie-Laure aime les mots. Ceux qui font voyager, ceux qui explicitent la pensée, ceux qui crèvent les yeux aux non-dits.
Elle les écoute, les explore, les décortique. Etymologie, poésie, presse, chanson... tout y passe ! Adepte de nature, d'extérieur, de légendes et d'eau, elle tisse dés l'enfance avec les terres bretonnes un lien bien costaud qui lui fera écumer la région. Marie-Laure rempote son identité alsacienne et vadrouille de mers en montagnes. Infirmière, nageuse, marcheuse, prof d'apnée et animatrice d'ateliers d'écriture, elle défie la routine.
A partir de 2014, Marie-Laure se pose crescendo à Hoedic. C'est à la suite d'une conversation toute simple qu'elle propose spontanément à Jean-Yves de servir ses photos. Elle y voit un hommage à rendre à la nature présumée de l'île, au soin et à la tendresse que ses habitants lui portent. Une façon indirecte de les remercier d'ouvrir et de partager ce tout petit bout de terre avec ceux qui, comme elle, s'y posent un jour.