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Louis Guilloux (1899-1980) n'est pas seulement l'écrivain de Sang noir, du Jeu de patience ou de Coco perdu. Il a été aussi journaliste, en particulier à L'Intransigeant (au début des années vingt) et à Ce soir (à la fin des années trente). Echotier, critique de cinéma, critique littéraire, traducteur, il a touché à tous les genres, mais n'a guère fréquenté le reportage. Il a aussi offert contes, nouvelles ou enquêtes à des revues ou journaux divers (Vendredi, Le Populaire, Excelsior, Floréal, Le Petit Journal, Paris-soir, L'œuvre, Preuves). La presse est aussi un matériau pour son oeuvre : il s'inspire d'articles de journaux, et construit des personnages de journalistes. La presse est un monde essentiel pour la compréhension de cet écrivain. Ce monde, où il paraît mal à l'aise, structure son existence quotidienne ; il disait être un grand lecteur de journaux. Il y a projeté un destin, fait ses gammes, vécu des frustrations, laissant un corpus significatif.
Jean-Baptiste Legavre est professeur en sciences de l'information et de la communication à l'université Panthéon-Assas (Paris 2), et dirige l'école de journalisme de l'Institut français de presse.