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Les gardiens d'aujourd'hui auraient-ils quelque chose à voir avec les portiers et concierges d'antan ? Ce petit métier est-il en voie de disparition ? Combien sont-ils aujourd'hui ? Qu'est devenue la loge dans laquelle ils habitaient et travaillaient et d'où " ils tiraient le cordon " après dix heures du soir ? Autant de questions auxquelles répond cet ouvrage. Des enquêtes ont été effectuées à Paris et dans d'autres villes (Barcelone, Londres, Milan, Oslo) copropriétés, résidences du parc social, location privée. Au-delà des tâches quotidiennes, décrites de façon précise, les multiples facettes du rôle des gardiens sont présentées dans ce livre : gestion de l'espace collectif et rapport à la rue, gestion des conflits avec un conseil syndical, gestion du " maintien de la distance " avec les résidents ou gestion de l'entraide, " parce que l'immeuble, c'est comme une famille ". Les observations directes, au jour le jour, des monographies d'immeubles et des témoignages de gardiens et d'habitants, le journal d'une gardienne et des plans et croquis de loges enrichissent l'analyse. Des photographies (dont quelques-unes de Robert Doisneau) illustrent le propos principalement à Paris, mais pas seulement.
Immigrés plus souvent qu'autochtones, les gardiens (le plus souvent des gardiennes) assurent dans leur immeuble ou dans le voisinage maints autres petits services : chercher les enfants à l'école, repasser du linge, monter son repas à une personne âgée, promener le chien... et même offrir une écoute
réconfortante, avec un petit café dans la loge. On ne les nomme plus la pipelette, la bignole, le cerbère, mais l'âme des clefs, l'âme de l'immeuble, le réparateur avec du cœur en plus, la maîtresse du lieu... La ville requiert, sans aucun doute, cette présence. Approche essentiellement sociologique, cette étude dirigée par Roselyne de Villanova et Philippe Bonnin de l'IPRAUS, est à la fois novatrice et originale.