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"Est-ce que le groupe est au complet ? Très bien, alors je vous invite à revêtir les équipements... [...] Commençons notre visite par l'observation de la partie externe. Je vous propose de prendre un peu de recul pour avoir une vision d'ensemble de ce que certains d'entre vous appellent l'abricot, la pépette, la moule, le con, la chatte, ou même par erreur le vagin, mais qui a pourtant un petit nom bien à elle : la vulve. Vous voyez sur les côtés deux coussins molletonnés et pileux, qu'on nomme les grandes lèvres et qui protègent des chocs ces deux pétales rouge violacé, ondulés comme des collerettes, appelés petites lèvres."
Du 15 janvier au 3 février au Théâtre du Rond-point (Paris). Cinq femmes parlent du corps des femmes : malaises, culpabilités, préjugés. Les Filles de Simone saisissent l'anatomie féminine, objet des canons de beauté, des hontes : corps malmené par lui-même et par le corps social, médiatique ou politique.
Le collectif Les Filles de Simone a été fondé en 2015 par Tiphaine Gentilleau, Claire Fretel et Chloé OIivères. Leur première pièce, C'est (un peu) compliqué d'être l'origine du monde, a été publié aux éditions Actes Sud-Papiers en 2016.