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L'étude envisage les domaines tant courtois que satirique et couvre la période allant de Machaut à Villon. On aborde les poèmes lyriques et les poèmes narratifs. Les deux traitent des saisons, et surtout la littérature des XIVe et XVe siècles les fait aller de pair dans les dits à insertions lyriques. A partir du XIVe siècle, les substantifs printemps et automne apparaissent dans une poésie non didactique. Qu'apporte cette nouvelle idée de quatre saisons, remplaçant les deux saisons poétiques traditionnelles, esté et iver ? Ce changement ne reste-t-il pas malgré tout prisonnier des codes rhétoriques et symboliques établis dans la littérature aux XIIe et XIIIe siècles ? Une étude lexicale est nécessaire, notamment pour les noms saison, temps, printemps et esté qui sont polysémiques. Le concept de saison se révèle multiple, englobant plusieurs systèmes de pensée : activités agricoles, temps qu'il fait, fêtes profanes et religieuses, calendriers savants. L'idée de quatre saisons correspond à une vision plus scientifique du monde en poésie. Les codes rhétoriques et symboliques des XIIe et XIIIe siècles restent présents. Mais ces mécanismes de pensée ou d'écriture laissent tout de même une marge de manoeuvre aux poètes qui s'orientent vers plus de réalisme et d'attention vis-à-vis de la nature et vont parfois jusqu'à utiliser les saisons comme un motif structurant leur oeuvre.