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RB Sheridan a écrit Les Rivaux en 1775 à 24 ans. Cette première pièce lui apporta la célébrité. Elle est le reflet de son adolescence tumultueuse. Elizabeth Linley, sa bien-aimée, était à 15 ans une beauté et une cantatrice déjà célèbre. Elle prêtait son concours à Thomas Sheridan, le père du dramaturge, qui donnait à Bath des conférences rehaussées par les chants de Miss Linley. Brinsley et son frère Charles tombèrent éperdument amoureux de l'égérie de leur père. En plus de ces " deux frères rivaux ", la belle avait un troisième soupirant marié, le sombre Capitaine Mathews. Brinsley se battit deux fois en duel avec le capitaine, puis il enleva Elizabeth... Ils finirent par se marier. La pièce ressuscite l'atmosphère de cette romanesque idylle : les duels - les jalousies - les rivalités entre les amoureux - les alternances d'angoisse et de joie. On y respire le parfum de la jeunesse et de l'amour. C'est la tante, le " dragon-femelle ", qui constitue l'élément comique et l'originalité de cette amusante comédie. Mrs Malaprop, cette " précieuse ridicule " estropie allègrement et " mal à propos " les mots abstraits de son vocabulaire très sophistiqué. Quant aux valets et à la soubrette Lucy, ils ont une insolence et un franc-parler que n'aurait pas désavoué Beaumarchais. Françoise Chatel de Brancion a voulu traduire cette pièce en hommage filial à son parent. En effet cette comédie célèbre en Angleterre est peu connue en France.