Blandine Chélini-Pont : Maître de conférences HDR en histoire contemporaine, docteur en droit, responsable du Programme droit et religion du Laboratoire LID2MS-Université Paul Cézanne, consacré pour les prochaines quatre années à la question du rapport contemporain entre religion et citoyenneté dans les pays méditerranéens. Elle enseigne à la Faculté de Droit et des Science Politiques d'Aix-en-Provence les régimes de laïcités en Europe, la place des religions dans les systèmes juridiques contemporains et les conséquences socio-juridiques du pluralisme religieux dans les démocraties.
Elle est également chargée de cours à l'Institut d'Etudes Politiques d'Aix-en Provence (Religions, Cultures et Civilisations) et à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes de Paris (Droit de la laïcité). Elle travaille actuellement au rapport entre politique et religion en France et aux Etats-Unis et à ses conséquences légales. A coécrit avec Jeremy Gunn un essai sur Dieu en France et aux Etats-Unis, quand les mythes font la loi, Berg International Editions, en 2005.
Elle va publier en 2012 aux éditions Desclée de Brower, une recherche sur La droite catholique aux Etats-Unis, issue de sa recherche HDR et une Histoire des relations entre Rome et Washington de l'Indépendance des Etats-Unis à nos jours. Denise Couture : Elle est professeure titulaire à la Faculté de théologie et de sciences des religions de l'Université de Montréal. Ses domaines d'enseignement et de recherche sont Femmes et religions, modernité et religions, les théologies féministes, l'éthique théologique et les théologies contextuelles dans une perspective de libération.
Elle dirige un projet de recherche subventionné par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada sur l'interreligieux féministe. Fatiha Kaouès : Elle achève une thèse sur le thème de l'activité missionnaire évangélique dans le monde musulman à l'EHESS et à l'EPHE (Groupe sociologie religions laïcité) à Paris, sous la direction de J.-P. Willaime et F. Khosrokhavar. Basée à Beyrouth depuis deux ans, elle est rattachée à l'Institut français au Proche Orient (IFPO) et chercheure associée à l'Université Saint Joseph (Cemam-USJ).
Elle se spécialise dans l'exploration du religieux en contexte minoritaire. Outre la thématique des conversions religieuses, elle accorde un vif intérêt aux mobilisations pour les droits politiques et sociaux en contexte révolutionnaire arabe, où le facteur religieux semble plus que jamais vivace. Nicolas Kazarian : Il est docteur en géographie de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Sa thèse était intitulée : " Chypre, géopolitique et minorités ".
Il est actuellement chercheur associé à l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (Paris), en charge de l'Observatoire géopolitique du religieux. Spécialiste du monde orthodoxe, il est chargé de cours à l'Institut Saint-Serge et enseigne aussi à l'Institut Catholique de Paris. Eric Laliberté : Il est doctorant en théologie à la Faculté de théologie et de sciences des religions de l'Université de Montréal.
Ses recherches portent sur la culture de consommation, l'identité, l'éthique et la religion, les théologies contextuelles dans une perspective de libération, les théologies postcoloniales, les théologies relationnelles. Christophe Grannec : Il possède un doctorat de l'Ecole pratique des Hautes-Etudes, 5e section (sciences religieuses). Il a soutenu sa thèse en 1996, sous la direction de Jean Baubérot, sur l'ACAT (Action des chrétiens pour l'abolition de la torture).
Après quelques années au Canada, comme professeur dans un département de sciences religieuses à l'université de Sudbury, dans la province de l'Ontario, il est rentré en France et est devenu maître de conférences à l'université catholique de Lille, comme sociologue des religions. Il était chercheur associé au Groupe Sociétés. Religions, Laïcités (GSRL-CNRS) depuis 2006, avant d'en être nommé membre statutaire au début de l'année 2012.
Il est chercheur affilié à la SISR (Société internationale de sociologie des religions) et est membre de l'Association française de sciences sociales des religions et adhèrent à l'Association française d'histoire religieuse contemporaine. Ses domaines d'enseignement et de recherche concernent les religions dans la mondialisation, l'action sociétale (caritative, humanitaire...) des Eglises chrétiennes et le syndicalisme d'inspiration chrétienne.
Parmi ses travaux récents, il a dirigé en 2011 la publication de l'ouvrage Les chrétiens dans la mouvance altermondialiste aux Editions Karthala. Il a mis sur pied en juillet 2011, avec sa collègue Bérengère Massignon (membre du GSRL), pour la Conférence de la SISR d'Aix-en-Provence, une session thématique Les religions dans la mondialisation, entre acculturation et contestation. Il a organisé à l'automne 2011, deux journées d'étude sur l'histoire et la sociologie du syndicat CFTC (Confédération française des travailleurs chrétiens).
qui a débouché sur la réalisation d'un DVD (sorti en janvier 2012), synthèse de ces journées, dont les actes doivent être édités à l'hiver 2012. Bérengère Massignon : Docteure de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, elle est rattachée au GSRL, Groupe Sociétés, Religions, Laïcités. A la croisée de la science politique et de la sociologie religieuse, ses recherches portent sur l'européanisation des religions, pour s'élargir, dans une HDR en cours, à la question de la transnationalisation des mouvements laïco-humanistes européens.
Elle a publié Des dieux et des fonctionnaires. Religions et laïcités face au défi de la construction européenne, Rennes, PUR, 2007 et, avec la journaliste, Virginie Riva, L'Europe avec ou sans Dieu ? Héritages et nouveaux défis, Paris, Editions de l'Atelier, 2010. Elle a été Maître de Conférences à Sciences Po Paris où elle a enseigné la géopolitique des religions aux étudiants du Master " Relations internationales ".
Hanifa Tocag : Elle est doctorante à l'Université Catholique de Louvain (Centre Interdisciplinaire d'Etudes de l'Islam dans le Monde Contemporain, CISMOC, rattaché à l'Institut IACCHOS) et à Sciences Po Paris (CERI). Sa thèse de sociologie porte sur les dynamiques de réislamisation et le salafisme en Belgique. Dilek Yankaya : Docteur en science politique, Dilek Yankaya a fait sa thèse à Sciences Po Paris sur la nouvelle bourgeoisie islamique en Turquie.
Au croisement de science politique et de sociologie, cette thèse étudie la consolidation politique, économique et ethicoculturelle du nouveau groupe de chefs d'entreprise musulmans pieux et est en cours de publication chez PUF pour 2012. Chercheuse à l'Observatoire de Recherches Interdisciplinaires sur la Turquie Contemporaine (OBTIC), les domaines d'étude de Mme Yankaya concernent les problématiques liées à la production de nouvelles manières d'être islamique dans l'ère de la globalisation économique.
Son expertise porte sur la Turquie et l'intégration de la culture islamique dans les stratégies d'investissement et de financement des entrepreneurs musulmans.