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Le 21 septembre 1972, avec la bénédiction des Etats-Unis, le président Marcos proclamait la loi martiale aux Philippines. Quelle est la signification de ce tournant de l'histoire mouvementée de l'archipel et quelles en ont été les conséquences sur la société philippine ? Le livre de Charles Foubert, pour la première fois, tente de répondre à ces questions et dresse un bilan des luttes actuelles contre la dictature. A la fin des années soixante, l'émergence d'une nouvelle classe de bureaucrates et de technocrates liés aux intérêts des sociétés multinationales provoquait la crise du système politique, en même temps qu'un vaste mouvement populaire secouait les fondements de la société. Le régime autoritaire instauré par le président Marcos vise à assurer un modèle de " développement " déjà esquissé par les voisins asiatiques : Singapour, Taiwan et Corée du Sud. Ce modèle consiste essentiellement à offrir aux investissements étrangers les conditions d'accueil les plus favorables : exploitation intense de toutes les richesses naturelles du pays, maintien des salaires à un niveau extrêmement bas et, bien sûr, dépolitisation totale de la société. Cet ouvrage parle aussi des changements sociaux en fermentation dans les Philippines d'aujourd'hui. Même si la situation géopolitique ne leur est pas favorable, on assiste, vingt ans après la dramatique défaite des Huks, à une croissance inattendue des forces de la résistance et des sympathies qu'elles s'attirent dans tous les secteurs de la population : paysans dépossédés de leur terre, travailleurs des zones franches, chrétiens qui constituent la majorité sociologique dans le pays, minorités ethniques opprimées de Luzon et de Mindanao, bidonvillois de Manille...
Charles-Henri Foubert est de nationalité belge. Il a vécu plusieurs années aux Philippines. Aujourd'hui, il travaille au centre IDOC international de Rome.