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Juillet 1816, la frégate La Méduse s'échoue sur un banc de sable au large du Sénégal, précipitant l'évacuation de cent soixante-dix personnes sur un radeau de fortune. Novembre 1817, à Paris, Théodore Géricault s'empare du témoignage de deux rescapés. Le récit de leur terrifiante expérience trouve un écho intense chez l'artiste, qui y voit l'occasion de coucher sur la toile ses angoisses et ses ambitions. Au fil des recherches du peintre, la tragédie se révèle dans toute sa démesure...
1816, les royalistes viennent de chasser du pouvoir les héritiers de la révolution et de l'Empire. Le commandement de La Méduse est confié à un noble qui n'a pas navigué depuis 25 ans. Incompétence, suffisance, indiscipline se conjuguent pour conduire le navire tout neuf à sa perte. Le 2 juillet, la frégate s'échoue sur un haut fond aux larges du Sénégal. Les canots étant en nombre insuffisants, 170 passagers prennent place sur un radeau de fortune abandonné à la dérive. Lorsqu'il est retrouvé deux semaines plus tard, il ne reste plus que 17 survivants ! La révélation dans la presse du naufrage et des horreurs commises sur le radeau va frapper l'opinion publique. Géricault s'empare du sujet et y voit l'occasion de faire exploser les carcans classiques de la peinture. Toutefois, la réalisation du tableau se révélera dantesque et manquera d'engloutir l'artiste corps et âme.