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Ce qui nous reste du "Père" Bugeaud ou du "dangereux fanatique Abd el-Kader" fait-il partie de ce que l'on peut nommer un récit légendaire ? Peut-on aborder sérieusement le sens des discours xénophobes si l'on ne prend pas de recul sur l' "histoire" coloniale écrite par nos Ancêtres ? Quels sont les effets pervers de l'universalisme dans un contexte colonial ? Voilà quelques-unes des questions motrices qui ont conduit cette recherche. Concernant l'Algérie coloniale, et à partir d'une certaine époque, l'historien chercha à "démystifier" une pseudo-vérité historique. Complémentairement, l'anthropologue s'intéresse plutôt ici au discours qui est produit sur les faits. En s'attachant à déterminer comment les groupes sociaux produisent le sens de leur propre histoire, l'auteur, qui se positionne dans cette démarche, a donc cherché à "démystifier" le sens qui est ainsi attribué à l' "histoire" des groupes. Dans cette perspective, l'ouvrage se donne pour objectif principal d'apporter des hypothèses sur les fondements de la mémoire collective coloniale, ainsi que sur l'évolution de celle-ci.
Né en 1950, Jean-François Guilhaume est Docteur en Anthropologie sociale. Il enseigne actuellement l'informatique et continue ses recherches sur la mémoire et l'amnésie collectives.