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" Il faut lire le rapport de M. Meyrier, notre consul à Diarbékir... ", déclarait Georges Clemenceau en 1897. Dix-huit mois s'étaient alors écoulés depuis ces jours de folie meurtrière de 1895, qui avaient vu des dizaines de milliers d'Arméniens de l'Empire ottoman se faire massacrer par les Turcs - sorte de répétition générale du génocide de 1915. Dix-huit mois s'étaient écoulés, mais l'émotion était encore grande dans l'opinion publique française et européenne. Octobre 1894 : Gustave Meyrier est nommé vice-consul de France à Diarbékir où il restera avec sa famille, jusqu'en juillet 1896. Très vite, il sent monter la tension dans la région et, fin connaisseur de " l'Homme malade ", il comprend que les Arméniens risquent de faire les frais de l'incapacité d'Abdul Hamid II, le " Sultan rouge ", à sauver son empire. Gustave Meyrier, en outre, n'ignore rien de ce qui se joue, pour les Grandes Puissances, autour de l'Empire ottoman aux abois. Cependant, s'il ne nourrit peut-être pas d'illusions sur la volonté d'intervention des Etats européens, il n'en lance pas moins tous les signaux d'alarme possibles. Le présent ouvrage réunit les dépêches, télégrammes et rapports adressés par Gustave Meyrier à l'ambassade de France à Constantinople et, bien souvent, les réponses qui lui furent, faites. Document unique, cette correspondance fait revivre, sur le terrain, au jour le jour, des événements terribles que le diplomate Gustave Meyrier s'efforce de comprendre et d'expliquer, tandis que l'homme Gustave Meyrier en est bouleversé au plus profond de lui-même. Elle révèle aussi le courage du vice-consul et de son épouse, qui sauvèrent la vie de centaines de personnes. Il faut en effet lire le rapport de M. Meyrier, vice-consul de France à Diarbékir...
(Anne COLDEFY-FAUCARD)