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Né dans une famille de la bourgeoisie parisienne, l'avocat au Parlement de Paris Claude Clerselier fut le correspondant et l'ami de René Descartes, à la philosophie duquel il consacra toute sa vie. Adrien Baillet, biographe officiel de Descartes, rapporte que les deux hommes se rencontrèrent à Paris en 1644 et restèrent liés jusqu'à la mort du philosophe en 1650. Ce décès coïncida avec l'acquisition que fit Clerselier, par l'intermédiaire de son beau-frère Pierre-Hector Chanut, des plus "belles richesses de sa succession". Dépositaire des manuscrits du philosophe, Clerselier se plaça au centre d'un réseau de relations intellectuelles, au fil de ses différents rôles : traducteur, éditeur, divulgateur et, surtout, apologiste du cartésianisme, qu'il défend lors des débats sur les questions eucharistiques de la première moitié du XVIIe siècle. Le volume, dont la deuxième partie inclut une édition critique intégrale et annotée de toute la correspondance de Clerselier (au total, 145 lettres adressées à 31 destinataires), offre un vaste aperçu de l'histoire de la réception du cartésianisme au XVIIe siècle. En particulier, les lettres concernant les controverses sur l'Eucharistie sont capitales. Elles nous fournissent, plus que toutes les autres, de nombreuses indications non seulement sur Clerselier et sur son rapport à Descartes mais aussi sur la constitution du cartésianisme comme corps de doctrine, grâce à ce tout premier cartésien qui nous apparaît finalement, aussi et surtout, comme un interprète doté de caractéristiques particulièrement originales.