Le siècle de l’humanisme, le XVIe siècle, est celui du développement des études hébraïques dans plusieurs pays d’Europe occidentale, en dehors... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
49,90 €
Expédié sous 2 à 4 semaines
ou
À retirer gratuitement en magasin U entre le 22 novembre et le 6 décembre
Le siècle de l’humanisme, le XVIe siècle, est celui du développement des études hébraïques dans plusieurs pays d’Europe occidentale, en dehors même des communautés juives. Stimulés par les progrès faits en Allemagne, en Italie ou en Espagne (Johannes Reuchlin, Agazio Guidacerio, Agostino Giustiniani jouent un rôle fondamental à cet égard), plusieurs savants français se mettent à l’étude de l’hébreu ; leurs efforts sont concrétisés par la création des Lecteurs royaux (futur Collège de France), avec deux chaires d’hébreu et une chaire d’études orientales. Pendant tout le XVIe siècle sont rédigés des instruments de travail : grammaires, alphabets, dictionnaires et, avec ou sans traduction latine (notamment à Paris et à Lyon), des textes bibliques et rabbiniques. Le recours aux commentaires en hébreu (Rashi, Abraham Ibn ‘Ezra, David Qim?i) apparaît alors indispensable aux yeux de nombreux exégètes chrétiens. La littérature kabbalistique est l’objet d’un engouement de la part de certains savants, attirés par les spéculations arithmologiques ou par un certain ésotérisme ; mais certains y voient également un moyen d’approfondir le message de l’Ancien Testament et d’asseoir certains dogmes du christianisme. Le présent ouvrage présente cette riche matière, en étudiant les moyens et les méthodes d’enseignement et de diffusion de l’hébreu et en examinant le travail des hébraïsants. Il convient de souligner l’influence, directe ou non, de ces études (en particulier kabbalistiques) sur la littérature française du XVIe siècle.