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Ce volume d'essais propose un voyage critique dans la littérature italienne des quarante dernières années. Il concerne à la fois des auteurs déjà connus dans les années 1960 (comme Calvino, Parise ou Bassani, par exemple, mais aussi Fellini), des écrivains qui s'affirmèrent ultérieurement (comme Mangane li, Volponi ou Del Giudice) et d'autres personnalités encore largement à découvrir (c'est le cas de Paolo Maurensig ou de Laura Pariani). Les oeuvres visitées portent les traces laissées par la traversée périlleuse d'une période de turbulences au cours de laquelle le fameux mot antiréaliste de Valéry rapporté par Breton — la marquise sortit à cinq heures — était devenu l'emblème de toutes les horreurs littéraires et narratives à ne plus jamais commettre. Toutes appartiennent, au moins en partie, à la post-modernité et sont hantées par des habitants très divers qui animent à des niveaux différents les fictions qu'elles développent. La finalité de cet ouvrage est double. D'une part, il s'agissait de montrer l'extrême variété des réactions qu'a suscitée dans la littérature italienne la phase de contestation radicale des années 1960. D'autre part, il convenait de s'arrêter sur certains des effets, parfois très tardifs, de ce périple mouvementé qui permit aux plus inventifs de subtils aménagements avec les nouvelles règles d'écriture, au profit d'un lecteur qui souhaitait ne plus être traité à l'ancienne tout en étant régalé des délices d'autrefois.
Denis Ferraris est professeur de littérature italienne à l'université Sorbonne nouvelle—Paris 3. Son domaine d'étude va des Lumières à l'époque contemporaine.