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Les grands récits à l'épreuve des mondes ibériques et ibéro-américains Coordination de Maria Graciete BESSE et Michel RALLE Atteints, parfois depuis d'assez longues décennies, par le déclin des catégories qui pouvaient porter de grands idéaux Etats-Nations, projets de transformation sociale, organisations politiques, constructions historiques —, par la mise en question de la légitimation de l'histoire comme récit véridique et par le rejet de l'illusion référentielle, les "grands récits" se sont apparemment décomposés en tant que modèles explicatifs. Ce processus signifie-t-il pour autant leur fin ? Libérés de leurs modèles interprétatifs, ne deviennent-ils pas disponibles pour des usages nouveaux ? De la même manière que l'on tient compte pour interroger les "grands récits" de l'émergence des points de vue "postmodernes", on peut ouvrir un débat sur la pertinence de ceux-ci. D'autant plus que les rapports des cultures ibériques et ibéro-américaines aux "grands récits" dessinent des trajectoires particulières — certains d'entre eux n'émergent-ils pas à nouveau, au moins comme tentations ? — puisque les élaborations idéologiques s'y combinent avec des histoires politiques et intellectuelles souvent spécifiques. L'étude de ces rapports rend donc possible d'élargir un champ de réflexion dont le caractère interdisciplinaire — puisqu'il s'agit à la fois du "grand récit politique" et historique, ou de son refus, et des autres formes, mythiques, religieuses, historiques, littéraires où il est également présent — renvoie à la variété des mises en forme des identités collectives dans les pays de la péninsule ibérique et de l'Amérique latine.
Atteints, parfois depuis d'assez longues décennies, par le déclin des catégories qui pouvaient porter de grands idéaux – Etats-Nations, projets de transformation sociale, organisations politiques, constructions historiques –, par la mise en question de la légitimation de l'histoire comme récit véridique et par le rejet de l'illusion référentielle, les " grands récits " se sont apparemment décomposés en tant que modèles explicatifs. Ce processus signifie-t-il pour autant leur fin ? Libérés de leurs modèles interprétatifs, ne deviennent-ils pas disponibles pour des usages nouveaux ? De la même manière que l'on tient compte pour interroger les " grands récits " de l'émergence des points de vue " postmodernes ", on peut ouvrir un débat sur la pertinence de ceux-ci.