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Marie-Madeleine Martin espéra jusqu'à sa mort le retour du Roi en France, un Bourbon-Orléans seul habilité à régner chez nous. La prétention " espagnole " ? Infondée : depuis la disparition du duc de Berry, petit-fils de Louis XIV, en 1714, les Bourbon-Orléans ont été premiers princes du sang. La Couronne leur est dévolue, du chef de Louis XIII, quand, en 1883, le comte de Chambord a disparu. Marie-Madeleine Martin l'avait excellemment montré, insistant sur la renonciation de Philippe V et l'enregistrement de cette renonciation par le Parlement de Paris. Marie-Madeleine Martin qui aimait la France, aimait l'Espagne, avait, dans une fresque à grands traits, montré ce qui rapproche et ce qui sépare les deux civilisations qu'on dit un peu hâtivement " sueurs latines ", et souligné combien un prince authentiquement espagnol depuis dix générations, ne saurait se dire prince français.
Au texte original, Xavier Walter ajoute une présentation inédite et un chapitre sur la " pérégrinité " : selon la coutume, la Couronne des Lis ne peut passer à un étranger. Infondée en droit, la prétention du duc de Cadix, - que d'aucuns appellent Louis XX - est, en outre, entachée du " vice de pérégrinité ". Ses partisans le savent, qui, cherchant à le faire connaître, s'efforcent de lui créer une légitimité.