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Dans quelle mesure les thèses de Maurice Agulhon sur les associations politiquement et socialement " structurantes " peuvent-elles être transposées à l'Espagne des XIXe et XXe siècles et appliquées aux organisations féminines ? La distinction entre sociabilité formule et informelle est-elle encore tenable dans ce double glissement de genre et de contexte ? La recherche hispaniste, et notamment l'équipe responsable de ce volume, a largement étudié les sociabilites ouvrières et populaires, professionnelles ou festives. On examine cette fois les modalités de l'associationnisme féminin, en prenant pour toile de fond les discontinuités politiques de l'Espagne, depuis la parenthèse libérale de 1840 jusqu'à la Transition démocratique post-franquiste. Sans nier l'importance des associations catholiques et conservatrices, il s'agit de comprendre comment les associations progressistes ont pu intervenir dans le débat démocratique et prendre part à l'instauration des régimes libéraux - ou à leur résurgence, en particulier après les quatre décennies de dictature franquiste. Hispanistes et historiens espagnols, parfois témoins de la Transition, examinent ainsi, à travers des cas représentatifs - liceos, Franc-Maçonnerie féminine, femmes juristes... - les phénomènes qui président à la mise en place d'associations de femmes, caractérisent leur fonctionnement et spécifient leurs capacités de transmission comme de résistance à un régime politiquement hostile.