Une bonne partie de la stratégie allemande entre 1940 et 1945 s'appuie sur le recours à une drogue, la Pervitine. Dans les années 1930, à l'Académie... > Lire la suite
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Une bonne partie de la stratégie allemande entre 1940 et 1945 s'appuie sur le recours à une drogue, la Pervitine. Dans les années 1930, à l'Académie de médecine militaire de Berlin, la plus haute instance du service des armées, on étudie depuis longtemps déjà les produits stimulants. La fatigue est en effet un problème majeur en terme de médecine militaire et affecte les tours de garde, les déplacements motorisés nocturnes et l'efficacité des gradés. Les médecins militaires s'intéressent de très près à la Pervitine. De tous ces produits, la Pervitine est celui qui semble le plus efficace pour un usage militaire. Elle diminue la sensibilité à la fatigue (les soldats pouvaient ne pas dormir pendant 15 jours), augmente la confiance en soi et l'aptitude aux risques. La Pervitine va devenir la pilule-miracle des prochaines victoires des armées hitlériennes... En avril 1940, la Wehrmacht commande 35 millions de comprimés de Pervitine en prévision de la bataille de France. Cette nouvelle campagne est une course contre la montre. L'objectif est de franchir la Meuse en trois jours. Durant tout le reste du conflit, cette drogue sera utilisée : dans les campagnes en Grèce, en Yougoslavie...