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Les confessions d'un révolutionnaire racontent les positions de Proudhon face à la révolution de 1848. Condamné à la prison, il va écrire ce journal vif et contradictoire, qui le fera connaître d'un large public, alors qu'il vient d'avoir 36 ans. C'est " l'histoire d'un penseur entraîné malgré lui dans le somnambulisme de sa nation. "
Un livre de constats et de rêves, écrit du 24 février 1848 au 8 juillet 1849. Face à l'événement, il se lance dans la politique active. Proudhon propose une transformation de la société, ni libérale, ni communiste, une nouvelle société fondée sur la coopération et l'autonomie, hors de tous les pouvoirs autoritaires. Inventer l'organisation d'une économie solidaire avec un autre système de crédit et des banques mutuelles, fonder un crédit gratuit pour les travailleurs. Rêve-t-il ? Peut être, mais ce penseur paradoxal, encore si mal étudié, semble aujourd'hui étrangement contemporain quand tout s'écroule : le socialisme totalitaire et le capitalisme libéral fondé sur l'exploitation systématique. Proudhon va-t-il enfin réveiller les endormis et soulever les énergies critiques actives, après un siècle de gâchis et de massacres ? En tout cas, ses paroles vivaces, écrites comme des lettres aux travailleurs démunis sont prémonitoires : " Il s'agit de faire les travailleurs, tous les travailleurs, rois, d'esclaves qu'ils sont. Or, dans toutes les utopies, présentes, passées et futures, réalisées ou non réalisées, le travailleur est esclave, toujours esclave. "
Cette édition a été réalisée dans les années trente par Daniel Halévy, un ami de Charles Péguy et l'auteur d'un Nietzsche.
Ces confessions, écrites en six semaines en prison, racontent la vie politique du penseur du projet d'une banque mutualiste pour le peuple, du nouveau droit social, du revenu universel minimum pour tous...