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Oh ! vous ne connaissez pas le bonheur de voler, de courir, ivre d'air et de vitesse, sur ce coursier aérien, léger, rapide et divin, rapide comme ces araignées d'eau dont les pattes sont visibles à peine et qui glissent entre les nénuphars sans même égratigner la surface argentée des étangs ! Vous n'avez jamais ressenti le sentiment de la vitesse silencieuse, le glissement d'un fantôme qui vous emporte, l'enivrement du calme dans le vol rapide, quelque chose qui vous retient à peine à la terre et qui ressemble au vol de l'oiseau! Vous n'avez pas senti cet emportement farouche qui anime les mille fibres du cheval d'acier, ce tressaillement de l'emballage, la formidable et douce oppression du danger qui vient, qui fond sur vous, qui passe et s'évanouit, en même temps que la campagne vous montre un paysage toujours nouveau. Et l'été! oui l'été, avec la chaleur accablante, courant les monts et les vallées, ivre de plein air. Sur la route aveuglée de soleil il fait bon vivre et pousser la pédale, plus léger que le cheval essoufflé, plus rapide que l'oiseau endormi à l'ombre, plus gai que les pinsons qui ne chantent plus dans l'âcre lumière du Midi. Et nous sommes tous ainsi les vélocipédistes ! Tous nous avons un fond de poésie que nous a donné le grand chemin, comme il donne la gaieté et l'insouciance aux Bohémiens nomades. Cette anthologie regroupe des articles de presse, des extraits d'ouvrages et des caricatures publiés entre la fin des années 186o et le début des années 1900. Les auteurs, journalistes, sportifs, scientifiques, médecins, essayistes, voyageurs y font l'apologie.