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Le jeune Heinrich aurait dû devenir tailleur au village comme son père, ou charbonnier et paysan comme son grand-père. Mais "il ne vivait que dans les livres et jugeait à chaque instant qu'on ne lui laissait pas suffisamment de répit pour lire, aussi aspirait-il par-dessus tout à devenir un jour maître d'école. A ses yeux, c'était la position la plus estimable à laquelle il pourrait jamais s'élever". Or, dans les campagnes reculées de Westphalie, en ce XVIIIe siècle, les places sont rares, et les avanies nombreuses pour qui ne possède ni solides protections ni réel soutien familial. Heinrich en fera l'expérience douloureuse et, ne sachant opposer à ses épreuves que la foi et le "langage du cœur" il passera de surcroît pour un "parfait petit nigaud". Mais ne nous y trompons pas : sous les dehors d'une peinture réaliste et (pré)romantique d'un monde aujourd'hui disparu, une sourde tension travaille en secret Les Années de jeunesse de Heinrich Stilling. Car si, dans cet épisode de "l'histoire vraie" de sa vie, Jung-Stilling (1740-1817) revendique sa sujétion aux décrets de la Providence, qu'il faudrait seulement décrypter pour y trouver son destin tout tracé, d'un même mouvement, c'est la vertigineuse question de l'autonomie : que faire de mon existence ? qu'il fait ici enfler de page en page.