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Préfacé et conclu par Raoul Vaneigem, un des prophètes de Mai 68, cet essai est la suite du travail commencé avec Les 72 Immortelles sur la Commune de Paris et poursuivi avec La grande déchirure, un ouvrage de l'auteur publié par les éditions du Croquant à l'occasion du centenaire du Congrès de Tours. Le présent livre s'appuie comme les précédents sur un rappel des faits, avec une éphéméride des événements. Il constitue aussi une analyse historique, sociologique et politique des traces de la "Commune étudiante". Se référant à un poème de Rimbaud, il restitue le souffle libertaire et festif qui a balayé pendant presque deux mois la société française et a réussi à en ébranler les fondamentaux bourgeois... L'auteur a vécu cet ébranlement, qu'il illustre par un témoignage personnel sur la révolte des milieux du cinéma et de la radio-télévision publique. Ses conséquences se sont fait sentir pendant des décennies. Mai 68 marque la résurgence d'une force spirituelle, enfouie et retenue dans la nappe phréatique de l'émancipation induisant un potentiel de révolte populaire et de son désir d'une République sociale, juste et fraternelle. Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend. Ce désir, qui a affleuré pendant tout le XIXe siècle, a été imaginé et proclamé par les utopistes dont l'influence a été brutalement éradiquée par l'irruption du marxisme. Pour l'auteur, le matérialisme historique a conduit au bolchevisme, qui a été la force de frappe politique du mouvement ouvrier. Il a rejeté le réformisme de la social-démocratie mais, impitoyablement aussi, l'anarchie. Aujourd'hui où l'imbroglio idéologique à gauche obstrue toute tentative réelle de réaliser l'émancipation humaine, nous avons un besoin vital du "zéphyr au gai menton" afin qu'il vienne nous gratifier de ces nuages d'utopies pour mettre fin à la sécheresse épouvantable du désert politique.