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L’Union européenne a joué un rôle important dans la construction d’une politique en faveur du "vieillissement actif" en s’appuyant sur cette notion depuis le milieu des années 1990. Au niveau communautaire, le vieillissement actif désigne à la fois le fait de travailler plus longtemps, de prendre sa retraite plus tard et de rester actif après la retraite. Ces trois perspectives recouvrent des réalités et des enjeux différents qu’il conviendrait d’éclairer. D’où vient la notion de vieillissement actif ? Le vieillissement actif est une façon d’approcher l’allongement des carrières justifié par ailleurs par des considérations sur l’équilibre financier des régimes de retraite. Elle relève également d’analyses et de préoccupations issues de la gérontologie, qui établissent notamment un lien entre le maintien d’une activité et l’état de santé. Le croisement de ces deux champs a conduit à mobiliser la notion de vieillissement actif dans le champ de l’action publique. Avec quels "implicites" ? Quelles implications ? Les formes d’emploi combinant emploi et retraite sont-elles en augmentation ? Avec quelles conséquences ? Le report de l’âge légal de la retraite suscite aussi la crainte d’une moindre participation des seniors aux activités associatives. Cette crainte repose sur l’hypothèse que l’emploi occupé reste à temps plein et que l’arbitrage individuel privilégie les activités qui lui sont liées. Cependant, à l’inverse, la capacité à demeurer en emploi ou le fait de rester en bonne santé peut aussi s’entretenir via le développement d’autres activités, notamment associatives...